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Notice sur les Michaud (Michod) de Saint Pierre d'Alvey
et environ (Savoie)

Origine du patronyme Michaud : le patronyme Michaud est un diminutif du prénom Michel, devenu nom de famille.

 

Le patronyme Michod apparaît, pour la première fois, sur les registres paroissiaux de Saint-Pierre-d’Alvey le 26 mai 1631, lors du baptême de Guillaume, fils de Benoit et d’Anthoyny Collet.
A cette époque, il existe à Saint-Pierre, 3 branches distinctes de Michod : les Michod dit Pochat, les Michod dit Guillot et les Michod dit Burriquet.
Ces trois branches sont très certainement issues d’un ancêtre commun qu’il est utopique de vouloir rechercher aujourd’hui.
De ces trois branches, une seule sera traitée dans la suite, celle dont je suis issu, les Michod dit Burriquet.
L’évolution de l’orthographe de ce patronyme au cours des années donnera Michod dit Bourriquet, parfois Michoz, puis Michaud dit Briquet ou simplement Michaud, orthographe qui se fixe à la fin du 17ème siècle.
Famille de laboureurs, les Michod, comme tous leurs semblables voisins en cette période, sont illettrés.
Ils possèdent de nombreuses terres à Saint-Pierre-d’alvey, et leurs alliance avec d’autres gros laboureurs voisin, ainsi que leur fréquente présence comme témoin ou parrain dans les registres paroissiaux de l’époque dénote une certaine notoriété.
Une recherche rapide autour du hameau des Masset sur le cadastre de 1728 m’a permis d’identifier plus de 6ha de terres appartenant aux familles Michod.
A partir de la révolution, seul apparaissent les naissances des enfants du couple Anthelme et Josephte Vullierme et de leurs descendants.
Une partie de ceux-ci s’installeront dans le village voisin de Marcieux et y fonderons même le “hameau des Michaud”. Ils y deviendront coquetiers (éleveur et marchand de volaille).
A la fin du 19ème siècle, cette région montagneuse de la Savoie ne peut que difficilement nourrir ses enfants et, grâce aux nouveaux moyens de transport qui se développe, beaucoup d’entre eux choisissent de s’exiler.
Les descendants d’Anthelme et de Josephte ne font pas exception à la règle et c’est le départ pour Lyon, la grande ville, qui semble promettre une vie meilleure.
Les cafetiers et restaurateurs de la métropole seront les employeurs des filles qui se font cuisinières ; l’armée est un ascenseur social pour certain garçons ; de même que la Poste.
Certain, plus chanceux, réussiront à apprendre un métier plus technique et continuerons leur route vers Paris.
Les Michaud, qui ont longtemps été une des familles importante de cette région de Savoie, ont quittés la terre de leurs ancêtres et leurs terres et ne sont pratiquement plus présents à Marcieux et Saint-Pierre-d’Alvey. (une recherche sur l’annuaire téléphonique ne donne, aujourd’hui, aucune réponse dans ces deux communes !)

 

Sources: registres paroissiaux de Saint Pierre d'Alvey, AD73.
Mappes Sardes de Saint Pierre d'Alvey, AD73.

 

 

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©Alain Large, 2007.